La recherche de qualité des soins est une exigence sociétale.
Personne ne peut en contester la légitimité, ni l’obligation.
Dans le contexte actuel, l’exigence sociétale est celle d’une obligation de résultat.
La mise en place de vérifications « procédurales » relevant de la démonstration d’une obligation de moyens ne peut suffire à répondre à cette exigence et faire reculer le risque de judiciarisation de l’exercice médical.
L’obligation de FMC est depuis presque 20 ans l’objet d’allers-retours incessants, qui démontrent l’inanité d’une réglementation tatillonne et onéreuse.
Et pendant ce temps là… la FMC associative existe et fonctionne, même imparfaitement.
Ce simple fait mérite reconnaissance (fut-ce au risque d’une accusation d’angélisme).
Face à la mise en place d’hypothétiques règles d’une FMC partie intégrante d’un Développement Personnel Continu (DPC)[1], les associations locales ont-elles encore un rôle à jouer ? Ces dernières années, tout semblait fait pour que seules des structures très élaborées puissent répondre aux lourdes et complexes contraintes d’un dispositif pour le moins procédurier.
Et pourtant c’est du dynamisme des «petites» associations qu’est né et que s’est développé depuis la création de l’UnaformeC le concept même de FMC.
Les balbutiements du recentrage actuel de la médecine sur le patient ne sont-ils pas d’abord le reflet de la démarche humaniste de ces petits regroupements de professionnels de bonne volonté?
Et sans associations locales au plus proche du médecin nous pensons que la France perdrait une richesse qui fait son originalité et qui concourt à la qualité, en permettant à des professionnels de se former sur leur temps et leur motivation propre.
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